ANNEXE A - CONSTRUCTION DU PLAN D'ADRESSAGE D'UN RESEAU IP

A.3 - Plan d’adressage

Un réseau global IP doit être subdivisé en N réseaux ayant chacun un numéro de «NET».

Au sein de chaque réseau, chaque liaison physique (point à point ou multi-point) a son numéro de «SUBNET» propre.

Chaque équipement relié à cette liaison (2 pour une liaison point à point, N pour un segment Ethernet) a son numéro de «HOST» propre.

En fonction du nombre d’équipements et de liaisons, on utilisera des adresses de classes A, B ou C et des «SUBNETs» codés sur un ou deux octets.

En conclusion, à chaque interface d’un nœud du réseau va être associé obligatoirement un couple constitué d'une adresse IP et son masque de «SUBNET».

A.4 - Utilisation des tables statiques

Dans le cadre de l’utilisation de tables statiques, chaque nœud du réseau doit avoir sa table de routage renseignée afin qu’il puisse router correctement les paquets reçus.

Toute route IP d’une table de routage d’un équipement donné comprend les champs suivants :

«destination @IP» : correspond à l’adresse IP de l’équipement ou du sous-réseau (voire du réseau) que l’on veut atteindre à partir de l’équipement donné,

«subnet mask» : masque de sous-réseau associé à l’adresse IP définie dans «destination @IP» ; tous les équipements dont la partie d' adresse IP définie par les bits «1» de ce champ correspond a la même valeur que la partie de «destination @IP» définie par ce même masque pourront être atteints grâce à cette route,

«next hop @IP» : adresse IP du prochain équipement (connecté en direct avec l’équipement donné) auquel va être envoyé le paquet,

«metric» (on parle aussi de «coût» ou de distance): valeur de 1 à 15 indiquant le nombre de bonds pour atteindre l’équipement correspondant à l’adresse «destination @IP». 16 correspond à l’infini pour le démon de routage RIP. Ce champ est utilisé uniquement par un éventuel démon de routage pour choisir une route préférentielle s’il existe plusieurs routes différentes pour une même destination. Il est possible de toujours renseigner ce champ à 1 dans un but de simplification si son exploitation n’est pas indispensable,

«interf.» : numéro de l’interface qui permet d’atteindre le prochain équipement (dont l’adresse IP est «next hop @IP»).

Rem : La déclaration des adresses IP des interfaces induit l’établissement de routes statiques implicites vers les SUBNETs associés. Il n’est donc pas nécessaire de définir des routes statiques pour joindre deux équipements d’un même SUBNET.

Rem : L’équipement a pour adresses IP les adresses de ses interfaces (ou ports) configurés. Le gestionnaire ne connaît qu’une seule adresse IP par équipement. On parle donc fréquemment de l’adresse IP d’un équipement pour désigner l’adresse renseignée dans la base de données du gestionnaire. C’est l’adresse du port par lequel l’équipement dialogue normalement avec le gestionnaire.

Rem : Pour exploiter un équipement via un PC et une interface Ethernet, il est nécessaire de modifier l’adresse IP du PC d’exploitation pour qu’il appartienne au même SUBNET que l’interface Ethernet qui sert à se connecter au réseau.

Il est conseillé de laisser libre le numéro de HOST 1 sur chaque SUBNET, c-à-d de commencer à numéroter les équipements à partir du numéro de HOST 2. Le PC prendra ainsi toujours une adresse IP de type : NET.SUBNET.1

Rem : Il est possible de définir un routeur par défaut (option parfois disponible), auquel sera transmis tout paquet ne pouvant pas être routé grâce à la table de routage.

Guide d'installation et d'utilisation - N56717020101

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Sagem ADR 155C manual Plan d’adressage, Utilisation des tables statiques